Chansons anglo-saxonnes, compositions et musique baroque
Ce programme est une création en duo consacrée à des pièces contemporaines d’influence traditionnelle, des mélodies populaires et certains standards du répertoire folklorique américain comme Shanandoah ou encore Amazing Grace, qui sera présentée dans la version originelle du poète John Newton et celle plus contemporaine d’Edwin Othello Excell. Nous associerons à ces œuvres des pièces de compositeurs tels qu’Alfonso Ferrabosco II et James Oswald, qui dévoilent dans les cercles de mélomanes des XVIIème et XVIIIème siècle une partie de l’identité de la musique traditionnelle britannique. Ensemble, à la contrebasse, la viole de gambe, la voix, le banjo ou encore le luth renaissance, ils vous proposent un voyage dans la musique traditionnelle anglophone et le métissage de ses origines européennes et africaines.
Robin Pharo commence son apprentissage de la musique et de la viole de gambe avec Jean Louis Charbonnier, Caroline Howald, Ariane Maurette puis avec Christophe Coin au Conservatoire Supérieur National de Musique et Danse de de Paris. Il est aujourd’hui membre fondateur du quatuor Nevermind avec qui il remporte le 3ème prix ainsi que le prix du festival à la Van Wassenaer Competition d’Utrecht. En 2019, Nevermind a déjà été invité à se produire partout en Europe, Australie, Russie, Islande, Asie et aux Etats-Unis et a enregistré trois disques, Conversation (2016), Quatuors Parisiens (2017) et Carl Philipp Emanuel Bach (2021) pour le label Alpha.
Robin Pharo se produit aux côtés de Benjamin Lazar dans le spectacle L’Autre Monde ou les états et Empires de la lune et a travaillé avec d’autres ensembles : Pygmalion (Raphaël Pichon), Aedes (Mathieu Romano), Le Poème Harmonique (Vincent Dumestre), La Grande Ecurie et la Chambre du Roy (Jean-Claude Malgoire), La Rêveuse (Florence Bolton et Benjamin Perrot), Marguerite-Louise (Gaétan Jarry), La Tempête (Simon-Pierre Bestion de Camboulas), La Cappella Mediterranea (Leonardo Garcia Alarcon), l’Achéron (François Joubert-Caillet), Maja (Bianca Chillemi), Vox Luminis (Lionel Meunier) etc…
En avril 2012, Robin Pharo joue en duo avec Bobby McFerrin au théâtre du Châtelet. Il collabore avec le chorégraphe Thierry Thieu Niang et élabore la musique du spectacle Au Cœur, à l’affiche du Festival d’Avignon IN en 2016. Il se produit par ailleurs dans le cadre du spectacle Romances Inciertos, imaginé par le danseur François Chaignaud et le metteur en scène Nino Laisné.
Il a travaillé avec des compositeurs tels que Fabien Touchard et Philippe Hersant avec qui il créé les pièces La Harpe de David et Hypnos, ainsi qu’avec Rika Suzuki, Yassen Vodenitcharov et Jean-Marc Chouvel avec qui il créé Les Trois Ailes du Papillon. Il participe à l’Hyper Weekend Festival organisé par Radio France en janvier 2023 où il créé le premier volet du projet Phonographie, imaginé par le collectif Code (Jérémie Arcache et Léonardo Ortega) en duo avec le musicien électronique Superpoze, avec qui il créé une pièce en hommage à Marin Marais.
Lucas Henri étudie la contrebasse dès l’âge de 10 ans dans les conservatoires de Caen, Rueil-Malmaison puis Paris. Il est admis en classe d’écriture au CNSM de Paris en 2010 où il obtient ses prix d’Harmonie, Contrepoint et Fugues et Formes.
En 2013, il intègre l’Orchestre National de Lille puis l’Orchestre Philharmonique de Radio France en 2015, dont il est aujourd’hui toujours membre permanent.
Parallèlement, il poursuit une carrière d’arrangeur. Il a notamment réalisé des arrangements pour l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre National de France, l’Orchestre de Pau et a également collaboré avec des artistes tels que le Trio Joubran, Calogero, Tim Dup, Gad Elmaleh ou encore Philippe Katerine pour lequel il a arrangé et orchestré l’intégralité du programme de son concert symphonique donné à l’auditorium de Radio France en janvier 2023 avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France. Certains de ses arrangements ont été joués au Théâtre du Châtelet, à l’Opéra Garnier, à l’Olympia ou encore lors du concert du 14 juillet donné sous la Tour Eiffel.
Également passionné de musiques traditionnelles celtiques et folk nord-américaines, il séjourne pendant plusieurs mois à Nashville où il se perfectionne notamment auprès du contrebassiste Paul Kowert et rencontre le mandoliniste Mike Marshall qui l’invitera par la suite pour plusieurs concerts en Europe en trio avec le violoniste Darol Anger.